Pénurie de sable : le monde est-il menacé ?

Le sable représente la deuxième ressource la plus consommée sur Terre après l’eau, mais avant le pétrole. Véritable trésor, le sable a su se rendre indispensable dans de très nombreux secteurs de l’économie mondialisée. Bien qu’abondamment présent à la surface de la planète, ses réserves sont néanmoins limitées, comme la plupart des ressources naturelles. Le sable n’échappe donc pas aux soucis que connaissent d’autres ressources : surconsommation, trafics multiples, coûts d’exploitation croissants, risque d’épuisement… Son exploitation est devenue un enjeu planétaire majeur, au point de faire craindre à certains une pénurie de sable dont les conséquences s’avéreraient dramatiques.

Une ressource incontournable pour des usages multiples

Le sable s’avère une ressource indispensable au fonctionnement de pans entiers de l’économie.

Sans sable, pas de béton

Image d'un immeuble en construction de plusieurs étages en béton.
Le béton est composé aux 2/3 de sable.

Le premier secteur concerné est celui de la construction. Ce seul usage représente environ les 2/3 de sa consommation totale. À titre indicatif, la construction d’une maison de taille moyenne va engloutir environ 200 tonnes de sable. Mais le sable se révèle tout aussi indispensable à la construction des routes et autoroutes. Cette activité s’avère particulièrement gourmande. Environ 30 000 tonnes de sable s’avèrent en effet nécessaires pour la réalisation d’un seul kilomètre d’autoroute.

Digues et terres gagnées sur la mer

La poldérisation consomme également de gigantesques quantités de la précieuse ressource. Cette technique permet, par remblais, de gagner des terres sur la mer. Elle est très utilisée par des pays dont l’ambition est limitée par la petitesse de leur territoire. C’est le cas notamment de Hong Kong, de Singapour, de Dubaï ou des Pays-Bas. Ainsi, depuis 1960, la cité-État de Singapour a agrandi son territoire d’environ 25 %. Cela représente un gain territorial d’environ 150 km², mais il a fallu pour cela à acheminer plus de 500 millions de tonnes de sable. Dubaï a utilisé environ 150 millions de tonnes de sable pour donner vie à « Palm Islands ». Quant à son délirant projet « The World », abandonné en 2008, les besoins s’élevaient à 500 millions de tonnes ! De tels projets pharaoniques accroissent la menace d’une pénurie de sable.

Photo aérienne du projet "Palm Island" à Dubaï.
150 millions de tonnes de sable pour Palm Island.

De petites îles menacées par la montée des eaux utilisent, elles, du sable pour bâtir des digues afin de tenter de retarder l’inéluctable. C’est le cas des Maldives notamment.

Pas d’électronique ni de verre sans sable

Le sable a su se rendre indispensable à deux autres secteurs majeurs : l’électronique et la verrerie. On retrouve dans sa composition environ 25 % de silicium, un élément indispensable à la fabrication des microprocesseurs. Ces composants sont présents dans nos téléphones, ordinateurs, consoles, cartes bancaires, voitures, montres, téléviseurs et tant d’autres objets du quotidien.

Photographie en gros plan d'un microprocesseur.
L’électronisation de nos vies ne connaîtra pas de retour en arrière.

On retrouve également environ 70 % de sable dans les composants nécessaires à la fabrication du verre. Vitres, vitrines et bâtiments en verre, vaisselle, optiques divers (nos lunettes !), verrerie de laboratoire (les flacons de vaccin contre le Covid !), autant de produits du quotidien dont nous aurions bien du mal à nous passer.

Mais le sable est également nécessaire à d’autres processus et activités : la filtration, le nettoyage, la cosmétique, le plastique, l’extraction du pétrole de roche, les détergents…

On le constate, il semble impossible de renoncer à cet or jaune. Ses qualités multiples ont fait de lui une ressource essentielle de l’économie mondialisée. On estime d’ailleurs que le simple commerce du sable et des granulats pèse plus de 70 milliards de dollars par an !

D’immenses quantités de sable sur Terre, mais…

120 millions de milliards de tonnes. C’est l’estimation de la quantité de sable présente sur Terre selon l’Institut océanographique. Il y a donc, approximativement, autant de grains de sable sur Terre que d’étoiles dans tout l’Univers. Vertige des chiffres…

Une ressource abondante, mais pas tant que cela

Photographie d'un désert terrestre.
Le sable du désert est inutilisable pour la construction.

Et de fait, on trouve du sable partout : dans les déserts, les rivières, les océans, les mines et les carrières… Avec une telle quantité de ressource, l’idée même d’une pénurie de sable semble aberrante. Elle ne l’est pourtant pas tant que cela, car le sable exploitable est, lui, disponible en quantité beaucoup plus limitée. Le sable des déserts, trop fin et trop rond à cause de l’érosion éolienne, ne s’agglomère pas au ciment. Il ne peut donc pas être utilisé pour la confection du béton qui représente, nous l’avons vu les 2/3 de la consommation totale de sable. Seuls 5 % du sable présent sur Terre peut être utilisé pour faire du béton. Voilà pourquoi l’émirat de Dubaï n’a pas pu utiliser le sable du désert du Rub al-Khali, mais a dû l’importer d’Australie pour ses pharaoniques aménagements !

Des réserves terrestres et fluviales qui s’épuisent progressivement et font craindre une pénurie de sable

Pour extraire cet or jaune, l’être humain a d’abord exploité les carrières et les mines, là même où il extrayait ses pierres. Mais ces gisements terrestres s’épuisent progressivement et le sable est une ressource considérée comme non renouvelable. Il s’est ensuite tourné vers l’exploitation des ressources fluviales, qui représente actuellement environ 25 % du volume total. Là encore, prélever dans cette source d’approvisionnement comprend des risques, notamment celui de modifier le cours des fleuves et rivières favorisant ainsi le risque de crues. De plus, la multiplication des barrages sur les grands fleuves mondiaux perturbe le déplacement des granulats. Une proportion importante des sédiments n’arrive désormais plus jusqu’à la mer.

L’exploitation marine se développe très rapidement

Le sable provient de l’érosion des roches, une partie demeurant sur Terre, l’autre étant véhiculée par les fleuves et les rivières vers la mer. Ce trajet est incroyablement lent puisqu’un grain de sable peut mettre entre cent et mille ans avant d’atteindre l’océan ! Le dernier stock disponible se trouve donc dans les océans. Le prélèvement dans les océans est encore très limité puisqu’il représente moins de 3 % du volume total, mais sa part ne cesse de croître. Ce sont environ 75 millions de tonnes qui sont ainsi extraites chaque année des fonds marins.

Photographie d'un navire dragueur de sable en activité.
L’extraction de sable marin par un navire dragueur.

Finalement, si la quantité de sable présente sur Terre est colossale, le chiffre est trompeur, une large partie n’étant pas actuellement mobilisable.

Une hausse constante de la consommation

La consommation de granulats ne cesse de s’accroître puisqu’elle a été multipliée par 3 en une vingtaine d’années. La production est bien obligée de suivre et ce sont entre 40 et 50 milliards de tonnes de sable qui sont prélevées chaque année des réserves mondiales. Cela représente approximativement 18 kg par jour et par personne.

Des besoins accrus par la croissance démographique et urbaine

Cette hausse a été nourrie par la croissance démographique, par l’augmentation constante du taux d’urbanisation, mais aussi par nos modes de vie de plus en plus numériques. Les spécialistes s’attendent d’ailleurs à une hausse de la demande de 45 % d’ici 2060.

Davantage d’humains sur Terre, davantage d’urbains et de villes géantes, jamais les besoins en béton, et donc en sable, n’ont été si importants. Il faut construire toujours plus de logements et cette problématique concerne particulièrement l’Asie et l’Afrique.

Quelques chiffres pour comprendre :

  • en 1950, seuls 17,5 % des Asiatiques vivaient en ville. Ils sont aujourd’hui plus de 52 % ;

  • L’Afrique comprend aujourd’hui 3 mégapoles de plus de 10 millions d’habitants : Le Caire, Lagos et Kinshasa. En 2050, elle en comptera 3 de plus : Dar es-Salaam, Johannesburg et Luanda ;

  • Shenzhen, ville industrielle chinoise, comptait 7 millions d’habitants en l’an 2000 et plus de 17 millions en 2020. Quant à Delhi, elle passera de 25 millions d’habitants en 2014 à plus de 36 millions d’ici 2030.

L’appétit de la Chine et des pays émergents risque d’accélérer la pénurie de sable

D’ores et déjà, la Chine absorbe à elle seule 60 % du sable extrait sur Terre. Le développement économique massif opéré par le pays depuis les années 80 s’est nourri de sable. C’est grâce à lui que la Chine a bâti ses dizaines de villes géantes, qu’elle construit plusieurs milliers de kilomètres de routes et autoroutes, qu’elle a mis en service des barrages gigantesques tels que celui des Trois Gorges.

Photographie aérienne du gigantesque barrage des Trois Gorges en Chine.
Le barrage des Trois Gorges en Chine.

Sans parler de la consommation liée à la fabrication de verre ou de microprocesseurs… La plus grosse mine de sable au monde se trouve d’ailleurs en Chine, au lac Poyang duquel on extrait près d’un million de tonnes de sable par jour !

En quelques années, la Chine a consommé autant de sable que les États-Unis durant tout le 20siècle. Et son appétit de croissance est loin d’être rassasié. Le président Xi Jinping a défini un ambitieux, mais réaliste objectif à son pays : devenir la première puissance mondiale d’ici 2049, pour le centenaire de la proclamation de la République populaire de Chine.

Mais ce n’est pas la seule puissance à vouloir sécuriser ses approvisionnements en sable. L’Inde est le 2e consommateur mondial, et si le pays se montre plus discret, il n’en est pas moins ambitieux. Plus globalement, l’émergence des pays du Sud va accroître massivement la demande, notamment pour le sable de construction. On a vu comme un petit émirat comme Dubaï est un très gros consommateur de sable, pour ses îles artificielles comme pour ses buildings géants.

Cette hausse s’ajoutera à celle de la consommation des pays du Nord qui demeure très élevée. C’est le cas pour les États-Unis qui utilisent de colossales quantités de sable pour la fracturation hydraulique, processus qui permet d’exploiter pétrole et gaz de schiste. Le besoin en sable pour cette seule activité était d’une centaine de millions de tonnes en 2018 !

Sauf que le sable n’est pas une ressource renouvelable et que nous en extrayons d’ores et déjà plus que la Terre ne peut en produire.

Des conséquences inquiétantes

Si la pénurie en sable n’est sans doute par pour demain, les conséquences de sa surexploitation se font d’ores et déjà ressentir.

Un préjudice environnemental majeur

La liste des effets tangibles de la surexploitation du sable, en particulier d’origine marine, est déjà longue.

  • De nombreuses plages et îles sont vouées à disparaître, et beaucoup ont déjà disparu. Le pompage massif des dunes sous-marines crée un vide rapidement comblé sous l’action des courants et du vent au détriment des îles voisines, mais aussi des plages. Un seul dragueur de fond est capable d’extraire plus de 600 000 tonnes de sable par jour !

    Plus d’une vingtaine d’îles indonésiennes ont déjà été englouties, victimes de l’exportation du sable marin, notamment vers Singapour. À l’échelle mondiale, ce sont au moins 7 plages sur 10 qui sont en recul et menacées à terme. La situation se révèle pire encore en Floride qui voit 90 % de ses plages disparaître petit à petit.

  • La biodiversité recule et les écosystèmes marins sont détruits. Le dragage détruit les fonds marins et compromet toute la chaîne alimentaire. Le Cambodge, grand exportateur de sable fluvial et marin, est responsable de la quasi-disparition de la faune et de la flore de la mangrove. En cause, ces nuages de boue soulevés par les bateaux et qui asphyxient les espèces vivantes. Les pêcheurs locaux ne peuvent que constater l’effondrement des populations de poissons et de crabes dont ils se nourrissaient et faisaient commerce.

  • Les économies locales sont également bouleversées par la surexploitation. Le littoral et les berges sont fragilisés et les infrastructures côtières menacées. Plusieurs pays ont déjà dû faire face à l’effondrement de ponts.

    Photographie d'une maison effondrée à cause de la disparition de la berge de sable.
    La disparition des plages impacte aussi les résidences.

    L’agriculture est également fortement impactée. Sans le rempart naturel que constitue le sable, les eaux salées s’infiltrent dans les nappes phréatiques les rendant inutilisables pour la consommation ou l’irrigation. Quant au tourisme balnéaire, pourra-t-il survivre à la disparition annoncée des plages ?

Un marché qui aiguise l’appétit des mafias

Victime de son succès, l’or jaune excite toutes les convoitises. Si des pays comme la France ont mis en place une réglementation stricte afin d’encadrer l’extraction de sable, ce n’est pas le cas dans la plupart des pays du monde. Et même lorsqu’elle existe, comme c’est le cas au Sénégal ou au Cambodge, elle doit faire face à la corruption, au commerce illégal et surtout à l’appétit de mafia qui un peu partout font main basse sur le sable. Les exemples d’un véritable pillage ne manquent pas, tous plus inquiétants les uns que les autres.

  • En 2008, la plage de Coral Springs à Trelawny en Jamaïque a littéralement été volée. L’équivalent de 500 camions de sable a disparu en une nuit ! À la suite de ce vol audacieux, les inondations se sont multipliées dans la région et le projet de développement d’une station balnéaire a été abandonné.

  • Suite aux plaintes des habitants, les gouvernements cambodgiens successifs ont tenté de freiner l’extraction et l’exportation de sable. Mais la corruption permet l’exploitation illégale, les habitants affirment ainsi avoir vu des barges de sable circuler la nuit. Quant aux services de l’État et particulièrement ceux de la douane, difficile de leur accorder beaucoup de crédit. En 2016, les chiffres fournis par le gouvernement indiquent l’exportation de 14 800 tonnes de sable vers Singapour. La même année, l’État singapourien enregistre l’entrée sur son territoire de 6,6 millions de tonnes de sable en provenance du Cambodge…

  • Au Maroc, les voleurs de sable, parfois des enfants recrutés à peu de frais, opèrent la nuit avec pelles et sacs. Ils transportent leur butin à dos d’âne et le revendent à des intermédiaires.

    Photographie du trafic de sable au Maroc avec un convoi d'ânes portant des sacs de sable.
    Le vol de sable s’opère au grand jour au Maroc.

    On estime que 40 % du sable utilisé par le secteur du BTP est du sable volé. Les cratères se multiplient ainsi sur les plages au grand désarroi des touristes et du secteur hôtelier. Mais les conséquences peuvent s’avérer plus dramatiques. Le sable volé ne subit pas le traitement nécessaire, notamment le lavage qui permet d’en détacher le sodium. Le béton fabriqué avec ce sable risque dans un avenir proche d’être fragilisé par la corrosion…

  • En Inde, c’est une véritable industrie mafieuse qui étend ses tentacules. Plus de 2 milliards de tonnes de sable sont volées chaque année et plusieurs dizaines de milliers de pêcheurs de sable clandestin opèrent de long des criques. Plusieurs journalistes ont payé de leur vie d’avoir enquêté sur cette mafia du sable.

Inutile de multiplier davantage les exemples, le constat est clair. Facile à extraire, rémunérateur, peu surveillé, le sable est une cible idéale pour les trafiquants de toutes sortes.

La pénurie de sable peut-elle être évitée ?

Un certain nombre de solutions existent pour éviter d’une part la pénurie, mais aussi les conséquences de l’actuelle surexploitation du sable que nous avons vues précédemment.

Repenser notre façon de bâtir

Le secteur du BTP étant le plus gourmand, les principaux efforts de sobriété doivent venir de lui afin de repousser le spectre d’une pénurie de sable.

  • Utiliser d’autres matériaux de construction, plus durables, tels que le bois, la paille, l’argile ou la terre. Les cendres d’incinération peuvent également être utilisées en alternative pour certains usages.

  • Moins construire et surtout construire moins grand, ce qui obligera à accepter une réduction de l’espace disponible pour chacun. Moins de m² par personne entraînent une baisse mathématique de la quantité de sable nécessaire pour bâtir. Cette restriction devra être appliquée pour le travail (les bureaux en particulier), les bâtiments publics, mais aussi les logements individuels…

  • Favoriser le recyclage du béton. Ce procédé est déjà largement exploité puisque ce sont chaque année environ 100 millions de tonnes de granulats qui sont ainsi récupérés. Ces granulats recyclés peuvent notamment être utilisés pour la construction de routes.

Enfin, diverses solutions très prometteuses sont déjà mises en œuvre qui pourraient limite le risque d’une pénurie de sable. Un procédé de recyclage du verre en sable a été mis au point et semble très efficace.

Photographie d'une machine qui peut transformer le verre en sable.
Grâce à cette machine, le verre usagé peut redevenir du sable.

Quand on sait qu’environ 1/4 du verre n’est pas recyclé, les quantités de sable qu’il est possible de générer s’annoncent colossales.

Aux Pays-Bas, une piste cyclable inaugurée en 2018 a été entièrement réalisée à base de plastiques recyclés, économisant ainsi de grandes quantités de sable.

Toutes les solutions qui permettent une diminution du volume des prélèvements doivent être valorisées.

Agir collectivement pour une meilleure réglementation et un meilleur contrôle

Un certain nombre de pays ont une politique très vertueuse. C’est le cas de la France où l’extraction de sable marin est très réglementée et très contrôlée. Cela n’a pas empêché plusieurs sociétés de devoir rendre des comptes sur l’utilisation de sable importé illégalement d’Inde… Cela prouve que même lorsque l’État est conscient du problème et tente d’imposer une régulation, le contournement de la réglementation est toujours possible. Cambodge, Inde, Sénégal, Maroc et tant d’autres peuvent en témoigner.

En fait, comme pour tout marché mondialisé, la solution ne peut être qu’internationale. L’ONU s’est désormais emparée du problème et a publié en 2022 un rapport intitulé : « Sable et développement durable ». Parmi les préconisations : coopération entre États, sensibilisation des acteurs politiques et économiques au problème, durcissement des réglementations… Encore faudra-t-il une réelle prise de conscience pour voir ces recommandations mises en œuvre.

Conclusion

Longtemps le sable a été perçu comme une ressource infinie, la faute sans doute aux gigantesques déserts terrestres. Cet or jaune a été massivement exploité, dans de nombreux secteurs, au point de devenir la deuxième ressource la plus utilisée derrière l’eau. Aujourd’hui le spectre d’une pénurie de sable hante les esprits de nombre d’acteurs économiques. Si l’on souhaite éviter le scénario catastrophe, il faut mettre fin à la fuite en avant de sa surexploitation. Nouveaux procédés de fabrication, recyclage, réglementations et coopérations internationales sont autant de solutions à promouvoir. Faute de quoi, les mafias du sable conserveront de beaux jours devant elles.

 

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Cet article a 4 commentaires

  1. Elea

    Merci pour cet article très intéressant qui nous permet de prendre conscience de l’importance cruciale du sable dans notre vie quotidienne et des défis auxquels nous sommes confrontés en raison de sa surexploitation.
    Ce fut un plaisir de vous lire.

    1. Joël

      Merci beaucoup pour vos encouragements ! Cette menace de pénurie de sable risque en effet de nous impacter dans nos vies quotidiennes (constructions, appareils électroniques, verre…).

  2. Lucas

    Article très enrichissant ! On ne mesure jamais assez à quel point l’entièreté de nos ressources est menacée, et l’importance de remettre la gestion de ces dernières au cœur des débats.
    Beau travail, et merci !

    1. Joël

      Merci beaucoup pour votre commentaire et vos encouragements Lucas. Il m’incite à poursuivre la mise à disposition gratuite d’articles de fond. Je partage votre inquiétude quant à l’état de nos ressources.

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